L’assemblée générale élective s’est réunie le 2 avril 2024 dans un lieu symbolique en cette année olympique : la Métropole européenne de Lille, qui accueillera durant deux semaines les qualifications du basket, et la phase finale du handball des JO au stade Pierre Mauroy. 

Les membres de la section Hauts-de-France de l’UJSF se sont réunis en assemblée générale ordinaire élective le mardi 2 avril 2024 au siège de la Métropole européenne de Lille, boulevard des Cités-Unies à Lille.
Les participants accueillis à partir de 9h30, reçoivent la visite de M. Éric Skyronka, vice-président de la Communauté européenne de Lille, chargé des sports, qui est accueilli par le président de section Thierry Adam.

Émargent la feuille présence : Adam Thiérry, Croci Jean-Louis, Decarnelle André, Devred Jean-Marc, GotteRichard, Parsy Didier, Touazi Rachid, Vincent-Chaissac Philippe, Van Sevendonck Gilbert, Duploye Yann, Allouard Jean-Baptiste, Bray Adrien, Chaumont Jean, Arrestier Sandrine. 

Sanson Laurent, excusé, a donné procuration à Jean-Marc Devred qui émarge à sa place

Excusés sans procuration donnée : Éloïse De Mester et Lionel Herbet.

Le quorum étant atteint  avec quinze personnes, présentes ou représentées, admises à voter, l’assemblée peut délibérer valablement.

Le président Thierry Adam ouvre la séance en remerciant les anciens toujours présents et les jeunes qui viennent pour la première fois. Il remercie la MEL d’avoir bien voulu accueillir la section ce qui permet de sortir des habitudes de réunions à Angres. 
Il y voit le signe d’un renouveau qui « vient tout doucement ». Ce qui répond à la volonté du National de l’UJSF qui « se modernise ». Thierry Adam se dit optimiste pour l’avenir de la section qui compte 165 adhérents, titulaires de la carte Sports presse, avec toujours la présence de quelques Picards qui participent à l’identité d’une section Hauts-de-France, toujours bien vivante au contraire de ce qui se vit parfois dans d’autres régions.

Avant de présenter son bilan moral, Thierry Adam, demande à ce qu’une minute de silence soit respectée à la mémoire de Patrick Hollebecque et Jean-Claude Bernard, décédés en 2023, en rappelant que Jean-Claude Bernard qui était membre du comité directeur « est toujours resté proche de nous, jusqu’à ses derniers jours ».

BILAN MORAL
Dans son bilan moral, Thierry Adam souligne que « c’est dur financièrement », que la section vit toujours sur les bénéfices du congrès de Calais en 2004
et que « nous nous sommes peut-être cachés derrière ça pour ne plus faire grand-chose ». À cela s’est ajoutée la disparition du concours du Crédit lyonnais. En revanche « nous avons été exemplaires dans la gestion des tribunes de presse ».
Pour lui, il nous faut « repartir 10 ans en arrière et nous projeter 10 ans en avant ».  L’organisation d’un congrès national peut en être l’occasion.

BILAN D’ACTIVITE
Avant de passer la parole à Philippe Vincent-Chaissac, pour le bilan d’activité, Thierry Adam remercie ce dernier qui fait le choix de ne pas se représenter à l’élection du comité directeur. Il le remercie pour sa fidélité et tout le travail réalisé au sein de la section pendant 25 ans.  L’intéressé souligne qu’il part pour des raisons strictement personnelles, non sans quelques regrets, car il a vécu des moments forts au sein de la section notamment sur le plan humain.
Philippe Vincent-Chaissac, secrétaire de la section, présente donc ensuite le bilan d’activité détaillé avec deux réunions de bureau, l’assemblée générale, le congrès national à Toulouse (deux personnes), les assises nationales du football à Lens et l’activité des syndics en football, rugby, handball, cyclisme, athlétisme et basket. La présence d’une délégation aux funérailles de Jean-Claude Bernard est également à mettre au crédit du bilan d’activité.

Mis aux voix, le bilan moral et d’activité est approuvé à l’unanimité.

BILAN FINANCIER
Il revient alors à André Decarnelle de présenter le bilan financier de l’exercice. « Comme depuis 2017, depuis que le National ne verse plus de participations aux sections sur les rentrées d’argent liées aux cartes Sports presse […], ce bilan annuel est toujours déficitaire ». D’où les plaintes formulées par différentes sections. Lors d’une réunion à Paris, en juin, « pour calmer les esprits, le CD [national] a lancé l’idée, sur présentation de factures, d’une aide de 500 € aux sections ayant des difficultés financières ». Ce dont a profité notre section dont le déficit pour l’année 2023 se chiffre à 794,38 €. Les recettes (4 jours de Dunkerque et versement du National) se montent à 1500 € et les dépenses dont le détail est précisé, à 2294,38 €. 

Mis aux voix, le bilan financier est adopté à l’unanimité.

QUESTIONS DIVERSES
L’unanimité sur l’approbation des comptes n’empêche pas certains membres de réagir. Didier Parsy se souvient que les adhérents de la section sont passés de 80 à plus de 200 : « il n’est pas normal qu’il n’y ait pas d’argent pour nous. C’est une injustice profonde ». Richard Gotte souligne de son côté que le National doit faire face aux dépenses. Il note notamment que pour le congrès national 2024 à Paris, le National a tout payé. La question de l’organisation éventuelle d’un congrès national par la section est alors à nouveau évoquée. Mais il ne faut pas s’attendre à pouvoir dégager un excédent de clôture sur l’opération, comme cela a été le cas à Calais en 2004. Aujourd’hui, l’objectif se limite à ne pas perdre d’argent. 

Les jeunes assistant à la réunion s’interrogent : pourquoi ne pas organiser quelque chose qui rapporte de l’argent ? À l’exemple de ce que font beaucoup d’associations (Yann Duploy). Avoir sa carte Sports presse et être à jour de cotisation donne le droit de travailler (de piger) mais la question se pose de savoir s’il ne peut pas y avoir un retour sur investissement (Adrien Bray). On peut peut-être faire travailler une école sur un projet (Sandrine Arrestier). On peut relancer le Trophée des sportifs. Pourquoi pas une conférence avec un sportif de haut niveau qu’on peut faire sponsoriser ? (Gilbert Van Sevendonck). Il y a des idées à creuser. C’est important car « si on ne fait rien l’UJSF va s’éteindre » (Richard Gotte). Mais « il va falloir remonter ses manches ». Pour le congrès de Calais, « nous étions dix dans le cœur du réacteur, trente à donner un coup de main ». En sachant que « tout repose sur le relationnel » (Didier Parsy). Pour organiser, on peut par exemple s’appuyer sur d’anciens journalistes, exerçant aujourd’hui d’autres fonctions. En sachant qu’il existe aussi à la Région une cellule en charge des congrès sur laquelle on pourrait s’appuyer.
Il reviendra au nouveau comité directeur élu de réfléchir à toutes les questions et propositions émises parmi lesquelles l’envoi des comptes rendus de réunion.

NEUF MEMBRES ÉLUS
Appelés à élire les nouveaux membres du comité directeur, les membres présents et représentés déposent à tour de rôle les bulletins dans l’urne.
Philippe Vincent-Chaissac et Adrien Bray procèdent au dépouillement. Quinze bulletins pour 15 votants sont dénombrés. Les neuf candidats sont élus à l’unanimité… Un résultat corrigé et précisé après recomptage. Jean Louis CROCI, André DECARNELLE, Éloïse DE MESTER, Jean-Marc DEVRED, Richard GOTTE, Didier PARSY, Laurent SANSON, Rachid TOUAZI sont élus à l’unanimité. Thierry ADAM est élu à l’unanimité moins deux voix.

Le nouveau comité directeur ainsi élu est appelé à se réunir dans les minutes qui suivent l’AG pour élire le président et les membres du bureau.

La séance est levée à 11h30.