Paris 2024
Etienne Bonamy (à gauche) et le président de l'UJSF, Vincent Duluc.
Cela nous a pris un peu moins de temps que pour préparer la cérémonie d’ouverture, mais quand même : la préparation des JO de Paris, pour la presse française, en collaboration étroite avec les équipes formidables du CNOSF (merci à Rose Blondel, Isaure-Anne Duveau et Maia Drider), remonte à un peu plus de deux ans.
Hors ayant droits, près de 400 rédacteurs et photographes français ont été accrédités. Sur place, le président de l'UJSF, Vincent Duluc avec Etienne Bonamy, qui avait déjà représenté l’UJSF aux JO de Tokyo, en 2021, pour distribuer aux journalistes français les tickets des épreuves à haute demande, nous avons géré les accréditations particulières de la cérémonie d’ouverture et des premières finales de natation.
Il faut dire les choses, parfois : cela aurait été beaucoup plus simple si l’on avait pu utiliser la plateforme de l’UJSF, plutôt que celle du CIO, une machine à gaz d’une complexité absolue qui a rendu dingues la moitié des utilisateurs. Le tout numérique fait perdre beaucoup de temps (disons trois jours) quand il n’a été testé par personne et aussi mal préparé. Mais les amis du bureau du « high demand tickets » ont été adorables, nous ont tout expliqué, et ont accordé à la presse française assez d’accréditations supplémentaires pour satisfaire tout le monde, même si cela a été plus problématique, comme d’habitude, pour les photographes.
Le parti-pris de la cérémonie d’ouverture a mécaniquement multiplié la difficulté : il a fallu répartir nos 170 accréditations dans une dizaine de zones différentes tout au long du parcours, tant pour les rédacteurs que pour les photographes, et l’absence de souplesse du système ne nous a pas toujours aidés. Ce sera plus simple, désormais, pour les finales de natation (on n’aura refusé personne pour le premier jour de Léon Marchand, dimanche 28 juillet), en attendant, peut-être, la finale de basket si les Américains sont là.